mardi 2 septembre 2014

Gueule de bois




Auteur : Olivier Maulin 
Edition : Denoël
Genre : Contemporain/Humour
Sortie : 2014


Quatrième de couverture

Tout commence par une gigantesque nuit d’ivresse. Pierre, journaliste pour le magazine Santé pour tous, boit un coup avec un collègue après s’être rendu à une conférence de presse. De plus en plus ivres, ils défilent de bar en bar et leur groupe s'agrandit. Entre Fanfan, grand dépressif, Ollier, alcoolique désabusé, Bassefosse, critique d’art sur le carreau, et Pierre, lui-même enclin à la folie douce, la bande va vivre des aventures absurdes et délirantes. Ces pérégrinations, qui oscillent entre farce rabelaisienne et parodie du milieu mondain et littéraire parisien, offrent aussi une réflexion existentielle et lucide, aux antipodes du politiquement correct, sur notre société trop policée. À l’instar d’un Michel Audiard ou d’un Frédéric Dard, Olivier Maulin n’a pas son pareil pour parler de son temps en dézinguant à tout va, avec la plus grande humanité. Un véritable rugissement littéraire.
 
 
Mon avis
Avant tout je tiens à remercier Dana et les éditions Denoël pour ce partenariat. Malgré un bon départ, ce roman m'aura finalement plutôt déçue. Je m'attendais à une histoire qui me ferait rire, sans prise de tête et j'avoue que j'étais loin du compte. Il s'agit en fait d'une satire sociale qui ne m'a pas emballé.
 
Pierre est journaliste. Un soir, après une conférence, il sort avec Ollier et Fanfan, deux collègues. C'est alors que tout part en vrille. Ils rencontrent Bassefosse, critique d'art déchu et tous les quatre vont continuer leur tournée des bars, s'enivrant toujours plus, ce qui va les entrainer à vivre des aventures abracadabrantes.

Si la présentation des divers personnages semblait prometteuse, au final je n'ai pas su apprécier ces picoleurs. Pierre est le anti-héros parfait, mais il n'a pas su m'entraîner dans son univers. Quand au trois autres personnages masculins, l'un est très vite oublié (de manière assez brutale) et pour les deux autres, Ollier, le simplet de la bande aurait pu me plaire, mais il est malheureusement trop en retrait. Quand au deux personnages fémins, je ne sais même pas quoi en dire.
 
Le ton donné dans les premières pages m'a fait penser que je passerai un super moment avec cette lecture, qui me ferait probablement rire. Et bien pas du tout. J'en suis arrivée à un stade où "trop de trop tue le trop". Certaines scènes qui démarraient bien se finissent de manière incompréhensible (à l'image de l'élimination de Fanfan) et par moment la critique de la société nous est amenée de tel façon qu'il m'a été difficile de tout comprendre. En gros, je n'ai pas ri. La banderole nous promettait un roman désopilant, je l'ai plutôt trouvé horripilant. Certes, la deuxième partie s'est bien mieux déroulé pour moi, mais le final m'a un peu laissé interloquée.
 
Malheureusement, la promesse offerte par la quatrième de couverture et la banderole n'a à mon goût pas été tenue. Il plaira certainement à d'autres personnes qui seront plus à même de se jeter dans cette satire sociale, mais pour moi ce ne fût pas une lecture réussie.

Note : 5.5/10

3 commentaires:

  1. Ce n'est pas parce que c'est un partenariat qu'il ne faut en dire que du bien. On nous demande d'être franc et de dire réellement ce que l'on pense du livre, comme tu le dis dans ta chronique peut être que d'autres aimeront.

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  2. Je suis obligée de commenter pour la petite image Disney de l'article, je l'adore :)
    http://dustofpastel.blogspot.fr/

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  3. Comme toi, je n'ai pas été emballée, même si la deuxième partie était un peu plus proche de ce à quoi je m'attendais que la première, dans laquelle j'ai été complètement perdue.

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