100 000 canards par un doux soir d'orage

Auteur : Thomas Carreras
Edition : Sarbacane

Genre : Jeunesse
Sortie : 7 janvier 2015

Quatrième de couverture

 

Anatidaephobia (n.f.) :Peur panique à l'idée d'être observé par des canards.

 

Quand Ginger, 18 ans, débarque à Merrywaters - le bled le plus paumé d'Angleterre - pour assister à un festival de musique, elle est loin de se douter que les canards seront aussi nombreux dans le coin. Ni qu'ils commenceront à l'espionner...

La suite ? Ah non, c'est tout, on ne vous dit plus rien !

Sachez seulement qu'aucun canard n'a été blessé pendant l'écriture de ce livre.
 

Mon avis

Je tiens tout d'abord à remercier les éditions Sarbacane pour ce partenariat. J'avais repéré ce titre dans le programme des futures parutions et j'avais très hâte de pouvoir le lire. Je me trouve très embêtée face à la rédaction de cet avis, car je ne sais pas trop quoi en penser. Il y a des choses que j'ai vraiment adoré et d'autres qui m'ont réellement laissé perplexe. Je ne suis donc pas convaincue à 100% par cette lecture, mais j'ai tout de même passé un bon moment.
 

Ginger quitte son amérique natale le temps d'un court séjour, pour se rendre à Merrywaters, petit patelin britannique, pour participer à un festival. Seulement, tout ne se passe pas comme prévu. Alors qu'elle prend du bon temps, gentiment des événements bizarres surviennent. Et surtout, il y a toujours ces canards. Très nombreux. Qui semblent l'observer en permanence.

A mon avis, l'un des gros points forts de ce livre, ce sont les personnages. Ils sont tous haut en couleurs, que ce soit Ginger et Eileene, ou même papy Stan, qui pourtant ne parle pas. J'ai adoré nos deux personnages principaux, tout d'abord Ginger, sur qui tout est centré au début du récit. J'ai beaucoup apprécié sa manière de toute prendre à la légère, de ne pas se prendre la tête. Et son changement de comportement au court du récit est tout à fait réaliste. J'ai également adoré Eileene, que l'on suit beaucoup plus dans la seconde partie du roman.
 

Ce qui me laisse un peu perplexe face à cette lecture, c'est qu'au tout début j'ai immédiatement accroché. J'ai dévoré les pages en me disant que je me plongeais enfin dans un livre loufoque, où l'humour de l'héroine me faisait rire. J'ai adoré découvrir Merrywaters avec Ginger et rencontrer Malcolm et sa famille. En revanche, j'ai passablement décroché avec la seconde partie du livre. Tout y devient beaucoup plus violent et on peut comparer le tout à une chasse aux zombies dans un monde post-apocalyptique, ce qui, malheureusement, n'est pas le genre d'univers livresque dans lequel je me sens forcément à mon aise. Il y a également une multitde de nouveaux personnages, et bien que comme je le disais ci-dessus, je trouve que c'est l'un des points forts du livre, j'ai parfois été perdue à force de changer de point de vue toute les deux pages, ce qui m'a également donné une impression de confusion.
 

Une lecture avec des bons et de moins bons côtés. J'ai littéralement dévoré la première partie, que j'ai adoré, mais j'ai un peu décroché avec la suite, qui vire chasse aux zombies. Je pense que ce livre peut vraiment plaire à un large publique, malheureusement, c'est un univers livresque dans lequel j'ai du mal à évoluer. Mais si vous avez envie de rire et que vous aimez les histoires de zombies, n'hésitez pas, ce livre est fait pour vous. Souvenez-vous juste, qu'il s'agit de canards.

Note : 7/10