vendredi 14 novembre 2014

La route qui mène à la ville



Auteur : Natalia Ginzburg
Edition : Denoël
Traduction : Georges Piroué
Préface : Marie Darrieussecq
Genre : Contemporain
Sortie : 2014


Quatrième de couverture

Hommage magnifique d’une romancière à une autre, Marie Darrieussecq salue le don d’observation de Natalia Ginzburg, qui éclate impitoyable et lucide à chaque ligne. En Italie dans les années 40, Delia grandit entourée de ses frères et sœurs. Dans la maison crasseuse et trop étroite, où le gramophone joue en boucle le même air entêtant, il n’y a que le vide et l’absence de désir. Alors, pour tromper l’ennui ou pour s’inventer des rêves, Delia emprunte chaque jour la route qui mène à la ville. L’Italienne Natalia Ginzburg compose un court roman au cordeau, qui se niche au plus près des sentiments humains. – Qui donc s’ennuie? Moi, je ne m’ennuie pas du tout, dit-il, et il se mit à rire en me prenant par le bras. Donc tu t’ennuies? Et pourquoi? Tout est si beau.
 
Mon avis
Avant tout je tiens à remercier les Editions Denoël pour ce partenariat. Lorsque nous avons reçu la sélection pour octobre, j'ai immédiatement craqué pour ce livre, tant le résumé m'a donné envie. On plonge dans l'Italie des années 1940 et ce fût une immersion dans des moeurs dépasées (quoique, pas partout) que j'ai beaucoup aimé.
 
Delia est une jeune femme vivant en Italie, dans les années 1940. Elle vit avec ses frères et soeurs, dans une famille au revenu très bas, à la vie monotone. Elle aime s'évader en ville, pour combler l'ennui de ses journées toujours identiques. Mais ce n'est pas ainsi que doit se comporter une fille de bonne famille.

La narratrice, Delia, est une jeune fille qui sort des rangs de la bonne société et c'est une facette que j'ai apprécié. En revanche, son côté flemmarde m'a un peu énervé, j'avais souvent envie de la secouer. Parmis les garçons, j'ai beaucoup aimé Giovanni, qui est le seul qui se soucis un peu du "problème" de Delia, il est en tout cas bien plus appréciable que Nini et surtout que Giulio, qui est carrément détestable. La tante est dépeinte comme une vieille femme aigre, mais elle ne m'a pas paru si méchante.
 
C'est un court récit, à la limite de la nouvelle, qui nous laisse peu de temps pour nous attacher aux personnages, même si ceux-ci ont des caractères suffisamment fort pour ne pas nous laisser indifférent. J'ai aimé découvrir cette Italie des années 40, avec ses conditions de vie différentes de celles d'aujourd'hui (enfin, pas partout dans le monde). La plume de Natalia Ginzburg est très agréable à lire.
 
Une totale immersion  dans un petit village de l'Italie des années 40. Un récit très court, mais vraiment sympa, qui vous transportera le temps de quelques pages.

Note : 7/10

2 commentaires:

  1. Il ne m'avait pas attiré dans la sélection, mais d'après ce que tu en dis, il vaut le coup! C'est en tout cas c'est une époque et un contexte sur lequel je ne connais pas grand chose!

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  2. Le résumé m'avait tout de suite fait envie à moi aussi :) Mais j'ai trouvé les personnages tellement peu attachants que ça m'a gâché ma lecture... Et comme tu me le disais en commentaire, j'ai aussi eu beaucoup de peine à écrire ma chronique, ce n'est pas facile sur un livre si court ^^

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